Lancé en grande pompe en 2012, le projet pharaonique de prolongement de la voie de dégagement Nord (VDN-section 3 et 2) est sans nul doute l’une des réalisations phares du régime de l’ex-président de la République Macky Sall. Douze ans après le début des travaux et huit ans après la mise en service de la section 3, le rêve semble virer à un sombre cauchemar.
Si l’infrastructure routière a, comme prévu, significativement participé à l’amélioration de la mobilité urbaine dans la région de Dakar jadis marquée par un effet entonnoir, il n’en demeure pas moins qu’en raison de plusieurs facteurs (dont le changement du tracé initial) elle s’est avérée un ‘’éléphant blanc’’ aux inconvénients plus importants que les avantages.
Entre insécurité routière due à l’ensablement de la chaussée, le manque d’éclairage (des actions sont entreprises par l’Aner dans ce sens, huit ans après) et les ouvrages mal dimensionnés (rond-point Gadaye), déclassement et déforestation de la bande de filaos (fixateur des dunes de sable et barrière naturelle de protection contre les embruns marins), le prolongement de la VDN a favorisé une dégradation effrénée de l’écosystème du littoral Nord.
En effet, à côté de l’impact social considérable à Cambérène et à Malika notamment où plusieurs familles ont été déplacées et plongées dans la pauvreté, l’infrastructure routière a eu de graves conséquences environnementales avec, en toile de fond, un gros scandale foncier qui semble reléguer tout le reste au second plan.
Dans cette série de quatre reportages, Seneweb vous plonge dans les péripéties de la genèse du projet de la voie de dégagement Nord et de son prolongement problématique, d’Abdou Diouf à Macky Sall, en passant par Abdoulaye Wade.
Tout en levant le voile sur ses impacts sociaux et environnementaux, cette enquête retrace l’historique de la bande de filaos : des jalons fondateurs posés par l’Administration coloniale en 1948 jusqu’au parachèvement en 1992. Non sans mettre le curseur sur les effets immédiats et à long terme du déclassement et du déboisement de cette forêt urbaine qui aiguise l’appétit vorace des prédateurs fonciers, lesquels ont déjà fait près d’un millier de victimes dans la commune de Ndiarème Limamou Laye, compte non tenu des nombreux litiges soulevés par le très controversé Plan d’urbanisation de détails (PUD).
Prolongement de la VDN, sombre chronique d’une dégradation à grande vitesse. Enquête !
Si l’infrastructure routière a, comme prévu, significativement participé à l’amélioration de la mobilité urbaine dans la région de Dakar jadis marquée par un effet entonnoir, il n’en demeure pas moins qu’en raison de plusieurs facteurs (dont le changement du tracé initial) elle s’est avérée un ‘’éléphant blanc’’ aux inconvénients plus importants que les avantages.
Entre insécurité routière due à l’ensablement de la chaussée, le manque d’éclairage (des actions sont entreprises par l’Aner dans ce sens, huit ans après) et les ouvrages mal dimensionnés (rond-point Gadaye), déclassement et déforestation de la bande de filaos (fixateur des dunes de sable et barrière naturelle de protection contre les embruns marins), le prolongement de la VDN a favorisé une dégradation effrénée de l’écosystème du littoral Nord.
En effet, à côté de l’impact social considérable à Cambérène et à Malika notamment où plusieurs familles ont été déplacées et plongées dans la pauvreté, l’infrastructure routière a eu de graves conséquences environnementales avec, en toile de fond, un gros scandale foncier qui semble reléguer tout le reste au second plan.
Dans cette série de quatre reportages, Seneweb vous plonge dans les péripéties de la genèse du projet de la voie de dégagement Nord et de son prolongement problématique, d’Abdou Diouf à Macky Sall, en passant par Abdoulaye Wade.
Tout en levant le voile sur ses impacts sociaux et environnementaux, cette enquête retrace l’historique de la bande de filaos : des jalons fondateurs posés par l’Administration coloniale en 1948 jusqu’au parachèvement en 1992. Non sans mettre le curseur sur les effets immédiats et à long terme du déclassement et du déboisement de cette forêt urbaine qui aiguise l’appétit vorace des prédateurs fonciers, lesquels ont déjà fait près d’un millier de victimes dans la commune de Ndiarème Limamou Laye, compte non tenu des nombreux litiges soulevés par le très controversé Plan d’urbanisation de détails (PUD).
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13 Commentaires
Cc
En Octobre, 2024 (10:29 AM)Dykhar
En Octobre, 2024 (11:29 AM)Issa
En Octobre, 2024 (11:27 AM)Les routes et autoroutes doivent précéder les habitations.
Chantiers Pour Mieux Voler
En Octobre, 2024 (11:54 AM)Tous ces gros chantiers devenus des "éléphants blancs" qu'on voit au Sénégal et partout en Afrique sont devenus le meilleur moyen pour nos politichiens pour détourner de l'argent public et enrichir des proches par des surfacturations, la corruption, des commissions et rétrocommissions.
Tout ce qui a intéressé Macky et ses proches étaient de profiter de ces grands chantiers pour détourner de l'argent public et toutes les preuves sont visibles sur les scandales qui résultent de ces chantiers à l'exemple des 51 milliards dépensés au lieu des 16 milliards prévus initialement pour rénover le building public qui est devenue impraticable après seulement 2 ou 3 ans de fonctionnement., nous avons l'exemple du TER qui nous coûté 1000 milliards, alors que le même montant a été utilisé par les marocains pour construire un TGV reliant plusieurs villes marocaines. On peut aussi citer les constructions d'autoroutes par le régime de Wade qui nous vendu le km d'autoroute à 1 milliards alors que dans d'autres pays proches ce coût était bcp moins chers etc.
Bref, méfions nous des gros chantiers qui sont dans l'écrasante majorité des cas lancés pour détourner de l'argent public.
Moustapha
En Octobre, 2024 (12:25 PM)Vraiment
En Octobre, 2024 (12:57 PM)Quand j arrive à Dakar je suis stressé et je me demande comment des gens peuvent vivre dans certains quartiers avec un environnement de pollution sonore visuelle d enconcombre dans des appartements si petits
Le gouvernement doit songé à l avenir à créer une nouvelle capitale administrative est désengorger Dakar
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